Interview d'Elie, enseignant de français
Ce mois de mars chez Pieber est consacré à notre équipe pédagogique.
Que serait une école de soutien scolaire, telle que la nôtre, sans ses supers enseignants ?
Parce que notre équipe pédagogique fait notre force, et surtout que nous sommes très fiers d’eux, voici l’interview (rien que pour vous) d’Elie. Ce passionné de littérature, sciences humaines, philosophie et langues (rien que ça) est, sans nul doute, très apprécié de nos élèves. Son dynamisme, son empathie, sans oublier la qualité de sa pédagogie, en font sa force.
Nous lui avons posé des questions sur des sujets d’actualité, souvent soulevés par les parents d’élèves que nous suivons, tels que : l’impact de la crise sanitaire sur les élèves, comment se préparer au Brevet, une astuce de révision pour le Bac de français, ou encore son point de vue sur le Bac en contrôle continu.
Très bonne lecture à tous !
Bonjour Elie, peux-tu stp te présenter en quelques mots ?
Bonjour ! Je m’appelle donc Elie, j’ai 34 ans et je suis originaire de Pau. Concernant mes études, j’ai suivi deux cursus universitaires : une licence de langues étrangères appliquées traduction et interprétariat, avant de bifurquer vers une formation de juriste via une licence, un master puis un doctorat (en cours) de droit. Depuis 2019, je suis enseignant de français chez Pieber pour des élèves du primaire, collège, lycée et post Bac.
Qu'est-ce qui te plait le plus dans l'enseignement du français ?
Deux choses me plaisent par-dessus tout : transmettre mon savoir (pour qu’à son tour l’élève puisse en transmettre un peu) et donner les clés aux jeunes, que ce soit pour se former l’esprit, apprendre à penser par eux-mêmes, ou encore s’élever par la culture et la réflexion.
Avec la crise sanitaire, quels changements as-tu constaté vis-à-vis de tes élèves ?
J’ai remarqué une demande de suivi plus grande par peur de rater des choses. Le confinement a fait prendre conscience à beaucoup d’entre eux, à leur grand étonnement, que contrairement à ce qu’ils pensaient, ils avaient besoin de l’école et d’étudier. J’irais même jusqu’à dire que de nombreux jeunes se sont rendus compte qu’ils aimaient ça, qu’ils trouvaient un réel plaisir dans l’apprentissage.
As-tu adapté ta façon de travailler avec eux, ton approche des cours ?
Il est vrai que j’ai été amené à adapter un peu mes cours après le confinement, et pendant le dispositif spécial mis en place depuis octobre pour les lycéens (une semaine sur deux de présentiel). J’approfondis beaucoup plus les notions avec eux. Avec les plus jeunes, des élèves de primaire et collège, j’ai souvent pris l’initiative de consolider les acquis, même lorsqu’ils m’assuraient que cela allait. Concernant les lycéens, les grands donc, j’ai continué d’avancer pas à pas sur les programmes.
Pour le Brevet, quelle est la meilleure manière selon toi de s'y préparer ?
La meilleure manière de se préparer au Brevet réside en deux points : d’une part, bien connaître ses cours et les grandes notions abordées (les traditionnelles fiches étant une méthode efficace qui a fait ses preuves!), et d’autre part s’entraîner sans relâche sur des annales des années passées. C’est ce deuxième point que je travaille le plus avec mes élèves de 3ème. J’aime souvent leur répéter que c’est en quelque sorte le même entrainement qu’un sportif : le travail de fond pour acquérir la technique, puis la confrontation régulière à l’adversaire, pour mettre en œuvre ces techniques et travailler ses points faibles en condition quasi-réelle, pour parvenir à donner le meilleur de soi.
Quelles sont les évolutions en 2021 pour le Bac de français ?
Malgré la situation de crise sanitaire actuelle, au final il y a peu d’évolution pour le Bac de français en 2021. On reste sur les grands classiques avec l’épreuve écrite (dissertation ou commentaire) et l’épreuve orale. Avec mes élèves, on approfondit donc ensemble les méthodes de travail sur ce type d’exercices-là.
Pourrais-tu partager une astuce de révision pour le Bac de français ?
Une astuce de révision pour le Bac de français ? Faites-vous, sur des fiches papier (on retient toujours mieux lorsque l’on écrit), un plan rapide de dissertation et de commentaire avec quelques éléments d’introduction, pour chaque œuvre ou texte étudié. Et surtout apprenez-les ! Ainsi, en découvrant le sujet de l’épreuve, vous aurez le grand confort de savoir de façon quasi-instantanée comment le traiter dans les grands axes. Garanti sans surprise à 90% !
Quel regard portes-tu sur la mise en place du contrôle continu pour les bacheliers ?
Le contrôle continu m’embête pour deux raisons. La première, c’est que le travail fait à la maison, ne nous le cachons pas, est souvent fait avec l’aide d’internet ou de copains, et donc pas toujours de bonne qualité. La seconde, c’est que l’épreuve écrite sur table a une grande vertu. L’adrénaline d’un sujet qu’on découvre sur le moment, entraîne l’audace et la mobilisation de tous les talents de réflexion. Sorti de son confort, c’est là que l’individu progresse et est capable de prouesses !
Enfin, quel conseil donnerais-tu cette année à nos bacheliers ?
Un conseil pour nos bacheliers : ouvrez-vous ! Ouvrez votre esprit. Cultivez-vous, lisez, travaillez votre réflexion, vos connaissances et votre sens critique. L’école ne fait que vous donner les clés, à vous d’ouvrir les portes et de fouiller ! Quelle que soit la matière : français, philosophie, histoire-géographie, économie, sciences politiques, langues, elles vous apportent un socle de connaissances et de réflexions qui font de vous un individu acteur de la société et de ses changements. Vous cultiver, approfondir ce qu’on vous apprend, par des lectures, des documentaires et autres. Cela vous permet à la fois, de manière pratique, de réussir vos examens avec un surplus de matière grise qui fait la différence avec vos camarades et, de manière plus large, vous amène à mieux comprendre le monde qui vous entoure et qui est celui dans lequel vous allez vous épanouir, travailler et vous engager.
